COLLEGE DES GENERALISTES ENSEIGNANTS DE CHAMPAGNE ARDENNE

CNGE

cigarette électronique

Dominguez

26/12/2015

Enfin des normes pour la e-cigarette électronique 03.04.2015

Dévoilées jeudi, les premières normes AFNOR pour la cigarette électronique proposent des critères de sécurité et de qualité et favorisent une meilleure information des consommateurs.
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Est-ce la fin du brouillard pour les 3 millions de vapoteurs français ? Alors que jusqu’à présent la fabrication des cigarettes électroniques ne répondait à aucun cadre, la France vient de proposer de premières normes AFNOR pour la e-cigarette et les e-liquides. Ces normes proposent un socle de recommandations pour concevoir et tester les produits avant leur mise sur le marché. Elles établissent des critères de sécurité et de qualité et favorisent une meilleure information des consommateurs. Le risque de surchauffe circonscrit

Par exemple, pour la e-cigarette, « les métaux constituant la résistance de l’atomiseur ne doivent pas contenir de mercure ». De même, afin de limiter les risques chimiques, « les matériaux qui libèrent des monomères type bisphénol ne sont pas autorisés », indique le Pr Bertrand Dautzenberg (Paris), président de la commission de normalisation. Le risque de surchauffe, a aussi été circonscrit par « des dispositifs techniques de sécurité ». Pour les e-liquides, les substances cancérogènes, mutagènes, toxiques pour la reproduction ; les huiles végétales ou minérales ; les sucres et édulcorants ; les conservateurs susceptibles de libérer du formaldéhyde ou encore les substances énergisantes ou médicamenteuses sont interdits.

La présence d’alcool à une concentration ›1,2° ou d’allergènes alimentaires doit être obligatoirement signalée. De même la concentration en nicotine doit être énoncée avec une précision de 5 %. Initiée par l’Institut national de la consommation, l’élaboration de ces normes a réuni autour de la table près de 60 organismes différents, des fabricants et distributeurs de e-cigarettes aux associations de consommateurs, en passant par des laboratoires d’analyse et d’essais et certains organismes de santé.

Même si leur application reste facultative, elles devraient conduire « à voir disparaitre les produits mal fabriqués et réduire les utilisations inadaptées, afin de faciliter l’utilisation de ces produits pour la sortie du tabagisme ? », espère le Pr Dautzenberg. Bénédicte Gatin

Source : Le Généraliste n°2716